PATHOLOGIE ORL PEDIATRIQUE A L’HOPITAL REGIONAL DE KOLDA. A PROPOS DE 112 CAS COLLIGES ENTRE LE 01 AOUT 2010 ET 31 MARS 2011

Tall H1, Loumb B2, Sy A3, Diom ES4, Ndiaye M3, Diallo BK 2

1. Service ORL du Centre Hospitalier Régional de Saint Louis
2. Service ORL de l’Hôpital des Enfants Albert Royer (HEAR)
3. Service ORL Hôpital National des Enfants de Diamniadio
4. Service ORL Centre Hospitalier National de FANN

Auteur correspondant : Dr Hady TALL: Chef de service ORL CHR Saint Louis (Sénégal)
32002 Saint Louis ; B.P : 401. Téléphone : (+221) 77 317 86 23. E-mail : dyhatall@yahoo.fr

 

RÉSUMÉ

Introduction : La population sénégalaise se caractérise par sa grande jeunesse. Les enfants âgés de 0 à 16 ans constituent 42,1% de la population [1]. Les principaux problèmes de santé dans la population pédiatrique à Kolda sont la malnutrition et les infections. Peu d’études [2] dans le domaine ORL ont été faites dans cette région sud de Sénégal où les activités ORL n’étaient pas couramment effectuées à cause de l’absence d’un médecin spécialiste. Avec l’ouverture de la première unité fonctionnelle dans cette région, nous avions mené une étude transversale à recrutement prospectif d’Août 2010 à Mars 2011 dont l’objectif était d’évaluer l’activité ORL pédiatrique.

Patients et Méthodes : il s’agissait d’une étude transversale à recrutement prospectif de 8 mois, entre Août 2010 et Mars 2011, portant sur les patients suivis au niveau de l’unité fonctionnelle ORL du Centre Hospitalier Régional de Kolda.

Résultats : l’âge moyen des patients vus en consultation était de 06 ans avec des extrêmes de 7 mois et 180 mois. Le sex-ratio était de 1,2 (61 /51). La pathologie pharyngolaryngée avait prédominé avec 33, 5 % des cas, suivies des affections rhinologiques et otologique avec respectivement de 30% et 26,88%, tandis que les autres pathologies étaient de 10%.

Conclusion : L’ORL pédiatrique occupe une place importante dans la pratique ORL, surtout dans nos pays africain où la population est très jeune. Notre étude nous a permis de mettre en exergue l’offre de soins non négligeable en pathologie pédiatrique ORL dans une zone rurale. Ces résultats incitent à la décentralisation des services spécialisés Ces résultats incitent à la décentralisation des services ORL pour une meilleure prise de cette importante catégorie de population.

Mots clés : ORL, pédiatrie, Rhinologie, otologie, Pharyngolaryngée.

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CONNECTIVITE MIXTE COMPLIQUEE D’UNE HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE MORTELLE : UN CAS CHEZ LE NOIR AFRICAIN AU GABON

Missounga L¹, Ibaba J¹, J, Ecke Nzengue E², Nziengui Madjinou MIC¹, Boguikouma JB¹, MoussavouKombila JB¹.

¹ Département de Médecine interne et spécialités médicales, Université des sciences de la santé, Faculté de Médecine BP 4009 Libreville, Gabon.

² Service de cardiologie, unité de soins intensifs, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL), BP 2228 Libreville, Gabon.

Auteur-correspondant : Docteur Missounga Landry

Maître-assistant de Rhumatologie, Département de Médecine interne et spécialités médicales, Université des sciences de la santé, Libreville Gabon.

BP 8696 Libreville, Gabon. Téléphone : (241) 06405060 ; E-mail : lmissounga6@gmail.com

 

RESUME

La connectivite mixte (CM) ou syndrome de Sharp associe des signes d’autres maladies systémiques telles que le lupus érythémateux disséminé, la sclérodermie, la dermatopolymyosite et la présence d’un taux sérique élevé d’anticorps anti-U1RNP. Les séries de CM rapportées dans la littérature concernent principalement des patients caucasiens ou asiatiques. L’objectif de cet article était de décrire un cas de CM chez une patiente noire gabonaise de 52 ans. Elle répondait aux critères de Kasukawa, avec une triade clinique polyarthrite – doigts boudinés – myalgies associée à un taux sérique d’anticorps anti-U1RNP élevé à 17 fois la normale. Sous traitement par Prednisone et Méthotrexate, son évolution était favorable pendant 17 mois jusqu’à la survenue brutale d’une hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) à l’origine de son décès. En conclusion, la connectivite mixte est rare mais elle peut être diagnostiquée chez le sujet noir dans nos régions par la recherche d’anticorps anti-U1-RNP dont la présence isolée dans le groupe d’anticorps anti-ENA est caractéristique de la maladie. L’HTAP est la complication à redouter dès le diagnostic posé. Un scanner thoracique et une échocardiographie sont à réaliser au moindre doute.
Mots clés : connectivite mixte, femme noire, hypertension artérielle pulmonaire.

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PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DES TRAUMATISMES CRANIO-ENCEPHALIQUES ADMIS EN REANIMATION DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’OWENDO : BILAN DES HUIT PREMIERS MOIS

Obame R¹, Mandji Lawson JM², Essola L³, Mpiga Mickoto B¹, Sima Zué A³.

(¹) Service d’Anesthésie-Réanimation- Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO)
(²) Service d’Anesthésie-Réanimation et Urgences – Hôpital des Instructions des Armées Omar Bongo Ondimba
(HIAOBO)
(³) Département d’Anesthésie-Réanimation – Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL)

Auteur correspondant : obame_ozer2005@yahoo.fr; B.P : 2990, Libreville, Gabon
Tel : 00241 02 06 19 24/00241 35 73 43

 

RÉSUMÉ

Introduction : les traumatismes cranio-encéphaliques (TCE) constituent une cause majeure de morbidité et de mortalité chez l’enfant et l’adulte jeune.

Objectif : décrire le profil épidémiologique des TCE en réanimation du CHUO huit mois après son ouverture.

Patients et Méthode : étude rétrospective du 01 Mai au 30 Novembre 2016. La réanimation servait de cadre d’étude. Seuls les patients admis pour TCE avec ou sans lésions associées étaient inclus. L’âge, le sexe, les circonstances étiologiques, le moyen de transport, le score de Glasgow (SGS), le type de lésions opérables, le recours à la ventilation artificielle, la durée du séjour et l’évolution constituaient les variables d’étude.

Résultats : Cent douze patients ont été enregistrés dont 22 cas de TCE. L’âge moyen des patients était de 33 ±11 ans avec une prédominance masculine (sex-ratio à 2,75). Les accidents de la voie publique (AVP) constituaient la principale étiologie avec 19 cas. 41% avaient été transportés par des ambulances. La période de juin, juillet et Août a été la plus accidentogène (27% en Juillet). Les lésions opérables représentaient 36 % des cas. 59 % des patients présentaient des TCE graves. Quatre décès ont été enregistrés et la durée moyenne du séjour était de 11,23 jours.

Conclusion : les TCE sont fréquents en réanimation au CHUO. Les AVP dominent le tableau avec une population jeune. Nécessité d’un transport médicalisé et d’une mise effective d’une équipe de neurochirurgiens pour optimiser la prise en charge des TCE.

Mots clés : traumatisme cranio-encéphalique, réanimation, CHUO, AVP, Rixes

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ÉVALUATION DES PROPRIETES ANTIOXYDANTES DES PHYTO-OESTROGENES COMBINES A DE L’EXERCICE PHYSIQUE CHEZ LES FEMMES POST-MENOPAUSEES OBESES

Gérémy Abdull Koumbadinga1,2, Sidonie Nguizi-Ogoula2, Barthélémy Mabika2, Florence Ezinah Nze Nguema2, Racha Ibondou2, Sophia Abassi2

1. Laboratoire du Stress oxydatif et de l’Athérosclérose, Département de Gériatrie, Faculté de Médecine, Université de Sherbrooke, Canada
2. Département d’Anatomie Cytologie Pathologie, Faculté de Médecine, Université des Sciences de la Santé, Gabon

Koumbadinga GA : élaboration du protocole de recherche, recrutement des sujets et expérimentation en laboratoire, analyse statistique et rédaction du manuscrit final ; Nguizi-Ogoula S : analyse statistique et rédaction du manuscrit final ; Mabika B : Rédaction, révision et approbation du manuscrit final ; Ezinah Nze Nguema F : rédaction du manuscrit final ; Ibondou R : rédaction du manuscrit final ; Abassi S : rédaction du manuscrit final.

Adresse de Correspondance :
Dr. Gérémy A. Koumbadinga ;
Université des Sciences de la Santé ; Faculté de Médecine ; Département d’Anatomie Cyto-Pathologique
BP 4009 ; Tel : +241 02 12 86 13 ; E-mail : gakoumba@ucalgary.ca

 

RESUME

Introduction : L’incidence des maladies cardiovasculaires (MCV) chez les femmes post-ménopausées en surpoids est en constante progression. Le stress oxydatif y joue un rôle prépondérant, car il intervient dans les étapes précoces de l’athérosclérose. Les phyto-oestrogènes semblent être une alternative intéressante en replacement des oestrogènes de synthèse dont l’utilisation a été associée à une augmentation des risques de cancers du sein et de l’endomètre.
Cependant, les propriétés antioxydantes des phyto-oestrogènes n’ont jamais été évaluées dans cette population. Le but de cette étude était de tester le rôle de ces oestrogènes naturels sur l’activité de la paraoxonase-1 et des marqueurs du stress oxydatif.

Matériel et Méthodes : Des femmes post-ménopausées en surcharge pondérales, âgées de 50 et 75 ans, ont été recrutées et reparties aléatoirement en deux groupes : phyto-oestrogènes et placebo. Ces femmes ont été traitées pendant six (6) mois au-delà desquels elles ont été, en plus du traitement, soumises à des séances d’exercices physiques intensifs. L’activité de la paraoxonase-1, des teneurs physiologiques en vitamine E et de certains marqueurs tels que l’activité antioxydante totale et les diènes conjugués ont été évalués en début de l’étude (T0), après 6 mois (T1) et à 12 mois (T2), par des méthodes de spectrophotométrie et chromatographie liquide à haute pression (HPLC).

Résultats : Les deux groupes étaient comparables entre eux au début et à la fin de l’étude pour l’ensemble des paramètres biochimiques tels que le cholestérol total et le LDL-cholestérol. Aucune variation significative n’a été obtenue pour l’activité antioxydante totale et les diènes conjugués à 6 mois et à 12 mois. Cependant, une baisse radicale des niveaux plasmatiques de vitamine E (p ˂ 0,05), ainsi qu’une augmentation de l’activité paraoxonase dans le groupe phyto (p ˂ 0,01) et placebo (p ˂ 0,05) ont été observés au 12e mois. Ces variations étaient également observables pour l’activité arylestérase dans le groupe phyto (p ˂ 0,05) et placebo (p = 0,047) au cours de la même période et ne sont intervenues qu’après l’introduction des séances d’exercice physique.

Conclusion : Ces données suggèrent que l’exercice physique intense chez les femmes post-ménopausées en surpoids augmente le potentiel antioxydant physiologique. Un échantillonnage plus large, de même qu’un ajustement des doses des phyto-oestrogènes seraient souhaitables pour mieux observer l’effet thérapeutique de ces derniers.

Mots clés : Ménopause, paraoxonase 1, antioxydant, vitamine E, phytooestrogènes

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LES MYCOSES A MALASSEZIA SP : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES ET MYCOLOGIQUES

Nzenze-Afène Solange1, Mezene Mendome Christelle1, Effame Eya Emmanuel2

1. Département de Parasitologie-Mycologie-Faculté de Médecine-Université des Sciences de la Santé-Libreville- Gabon
2. Biostatisticien- Ministère Santé Publique

RESUME
Introduction
En absence de données sur la pathologie à Malassezia au Gabon, l’objectif de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et mycologiques des mycoses à Malassezia diagnostiquées au laboratoire de Mycologie du Département de Parasitologie-Mycologie (DPM) de l’Université des Sciences de la Santé (USS) au Gabon.

Matériel et Méthodes
Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive, menée sur 24 ans, de janvier 1989 à Janvier 2014 (année 2000 exclue), à partir des registres et dossiers de malades, archivés dans le DPM de l’USS. Les dossiers inclus étaient ceux de patients qui avaient soit un examen direct des prélèvements positif ou négatif avec culture positive, soit un examen direct positif de scotch test cutané ou de prélèvements de lésions de malasseziose. Les dossiers dont les données cliniques et/ou d’état civil étaient incomplètes, n’ont pas été inclus.

Résultats
Sur un total de 17442 prélèvements de mycoses cutanéo-phanériennes (MCP) diagnostiquées durant la période d’étude, la prévalence des malassezioses a été estimée à 11,5%. Les malassezioses touchaient les 2 sexes et toutes les tranches d’âge, mais cette pathologie a été significativement plus élevée dans la population féminine 67,5% et dans la tranche de 20 à 29 ans (p<0,001).
Cette étude a révélé que les patients étaient majoritairement affectés par le pityriasis capitis (PC) 66,7% suivi du pityriasis versicolor (PV) 23,5%, de la pseudo acné à Malassezia 4,9%, de la folliculite à Malassezia 3,3% et de la dermite séborrhéique (DS) 1,6% (p<0,001). La majorité des formes cliniques touchaient avec prédilection la tranche d’âge de 20 à 29 ans dans les 2 sexes (p<0,001). Concernant les formes cliniques, 94,2% des patients avaient une seule forme clinique, et 5,8% avaient des formes associées. La malasseziose était associée à d’autres mycoses cutanéo-phanériennes dans 18,4% des cas. L’association du pityriasis capitis au psoriasis du cuir chevelu était de 0,4%, celle du pityriasis versicolor au psoriasis du cuir chevelu de 0,6% et celle du pityriasis versicolor à l’eczéma de 5,1% des cas. Concernant les aspects mycologiques, l’examen direct et la culture, étaient tous deux positifs pour la majorité des prélèvements issus de toutes les formes cliniques.

Conclusion
Cette étude révèle que la pathologie à Malassezia, intéresse environ 1 patient sur 10, et affecte 2 fois plus de femmes que d’hommes. Le pityriasis capitis est la forme clinique prévalente dans les deux sexes, mais significativement plus fréquente chez la femme. Le pityriasis versicolor est quant à lui prédominant chez l’homme. L’association à une autre mycose cutanéo-phanérienne est présente chez près de 2 patients sur 10. Par ailleurs l’association au psoriasis du cuir chevelu de même qu’à l’eczéma, est mise en évidence. L’examen direct et la culture confirment la malasseziose dans la majorité des prélèvements. L’acquisition de techniques pour l’identification des espèces, permettra de préciser leur écologie et leur pouvoir pathogène respectifs.

Mots clés : Malasseziose, mycose, pityriasis capitis, versicolor, folliculite, acné.

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DEMENCE VASCULAIRE EN MILIEU HOSPITALIER A LIBREVILLE

Camara IA1, Ondo Apo OF1, Diallo LL2, Adjien C3, Gnolomfoun DD3, Moubeka MM1, Kouna Ndouongo Ph1.

1- Service de Neurologie du CHUL BP : 2228-Libreville/Gabon
2- Service de Neurologie du CHU de Kipé-Conakry/Guinée
3- Clinique Universitaire de Neurologie du CNHU HKM-Cotonou/Benin

Auteur-correspondant : CAMARA Ibrahima Aïssata,
Service de Neurologie, CHUL BP : 2228-Libreville/Gabon
Email : ibrahaissata@yahoo.fr

 

RESUME

Objectif : Déterminer la prévalence des démences d’origine vasculaire en milieu hospitalier.

Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective transversale multicentrique, à visée descriptive et analytique, portant sur les démences survenant après un accident vasculaire cérébral. Cette étude a été conduite du 1er Janvier 2012 au 31 Juillet 2015. Elle a porté sur les patients hospitalisés au CHUL, au CHUA et à l’HIAOBO depuis plus de 3 mois. Les tests neuropsychologiques tels que le mini-mental-state examination (MMSE), le DSM-IV, le test de HACHINSKI et le neurological disorders and stroke-Association Internationale pour la Recherche en Neuroscience (NINDS-AIREN) étaient administrés pour le diagnostic de la démence vasculaire. L’approche de collecte était une enquête par entretien, suivi d’un examen. Les données collectées ont été traitées et analysées avec le logiciel Epi-info 2000.

Résultats : Sur 115 patients victimes d’AVC nous avons retrouvé 9 (7,8%) cas de démence vasculaire. Parmi les patients déments on avait 6 (66,6%) hommes. Les patients étaient âgés de 26 à 84 ans avec une moyenne de 55,8 ± 10,6 ans. Parmi ces patients déments, 8 sujets sur 9 avaient été victimes d’un AVC ischémique et 1 seul d’un AVC hémorragique.

Conclusion : Cette étude a mis en évidence une prévalence non négligeable de la démence vasculaire en milieu hospitalier. Les tests de recherche de cette démence devraient donc être systématiquement utilisés pour une meilleure prise en charge des sujets victimes d’accidents cérébraux.

Mots clés : Démence, AVC, DSM-IV, MMSE, NINDS-AIREN

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CRISES EPILEPTIQUES REVELATRICES D’UN NEUROLUPUS : A PROPOS D’UN CAS

Camara IA1, Diallo LL3; Oura L2, Diouf N1, Moubeka MM1, Nsounda A1, Kouna Ndoungo Ph1

1Service de Neurologie du CHUL, BP 2228 – Libreville /Gabon
2Service de Neurologie, HIAOBO, BP 20404 – Libreville /Gabon
3Service de Neurologie, CHU de Kipé, Conakry/Guinée

Correspondant: Camara Ibrahima Aїssata, Email : ibrahaissata@yahoo.fr; Tél : (00224) 03 03 66 72

 

RESUME

Nous rapportons le cas d’un patient de 41 ans, de nationalité gabonaise, qui a présenté un neurolupus ; dans les suites de crises épileptiques plusieurs épisodes non contrôlées à l’automédication.
Le patient s’est présenté en consultation de neurologie pour crises épileptiques de type tonicoclonique généralisée, avec morsure latérale de la langue, perte d’urine et amnésie post-critique. A cela s’ajoute une déformation en « Z » des doigts et des orteils. Le bilan inflammatoire et immunologique plaidait en faveur du lupus érythémateux systémique (LES). L’imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale était constituée des hypersignaux corticaux et sous corticaux. Le diagnostic de neurolupus était posé en tenant compte des données cliniques et paracliniques.
Sous phénobarbital et une corticothérapie à fortes doses, l’évolution a été marquée par l’arrêt des crises épileptiques et la survenue d’une hyperglycémie induite. Nous avons procédé à l’arrêt des corticoïdes avec relai à l’hydroxychloroquine sulfaté.
Les crises épileptiques sont une des manifestations cliniques du neurolupus dans les atteintes centrales. Elles peuvent être une manifestation inaugurale d’un lupus érythémateux systémique. Notre observation souligne le fait qu’il est rare dans les hospitalisations en neurologie et qu’il s’agit d’un diagnostic d’exclusion des autres causes d’épilepsie fonctionnelle chez l’adulte.

Mots clés : Neurolupus, Epilepsie, Inflammation, Immunologie

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