LES CORPS ETRANGERS DANS UNE HERNIE OMBILICALE ETRANGLEE CHEZ L’ENFANT A PROPOS D’UN CAS RARE D’OS DE MOUTON

Boumas N1, Diouf C2, Drame A3, Bezeid A3, Ndour O3, Faye Fall A3, Ngom G4.

1-Service de Chirurgie Pédiatrique du Centre Hospitalier Universitaire Mère Enfant de Libreville, Gabon
2-Service de Chirurgie Pédiatrique du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor, Sénégal
3-Service de Chirurgie Pédiatrique Hôpital Aristide le Dantec, Dakar, Sénégal.
4-Service de Chirurgie Pédiatrique de l’Hôpital d’Enfants Albert Royer, Dakar, Sénégal.

Correspondance : Dr Boumas Natacha ; E-mail : natacha_boumas@yahoo.fr ;
Tel : +24104315495

 

Résumé

La hernie ombilicale et l’ingestion de corps étranger sont des pathologies et situations cliniques fréquentes. Nous rapportons l’observation d’une hernie ombilicale étranglée avec perforation intestinale due à un corps étranger (os de mouton). L’enfant a présenté au septième jour après la fête de la Tabaski (Fête du mouton) des douleurs ombilicales intenses et continues avec des vomissements alimentaires. L’examen physique conclut à une hernie ombilicale étranglée. Le l’exploration chirurgicale avait permis de retrouver une anse intestinale ischémiée et perforée par un bout d’os de mouton. Une entérotomie a été effectuée permettant d’extraire un bout d’os, de réaliser une suture iléale puis la cure de la hernie ombilicale. L’interrogatoire rétrospectif a permis de retrouver la notion d’ingestion d’os le jour de la Tabaski. Les suites opératoires ont été simples.

Mots clés : hernie ombilicale, étranglement, perforation intestinale, os de mouton.

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CHOC CARDIOGENIQUE POSTOPERATOIRE FATAL SECONDAIRE A UN SYNDROME DYSAUTONOMIQUE CHEZ UN DIABETIQUE EQUILIBRE

Nzé Obiang PC1,2, Ngomas JF2, Nzoghe Nguema P3, Obame R3, Essola L2, Ifoudji A2, Sima Nzué A2.

1. Service d’Anesthésie-Réanimation, CHU Mère-Enfant FJE, Libreville, Gabon.
2. Département d’Anesthésie-Réanimation-Urgences, CHU de Libreville, Gabon.
3. Département d’Anesthésie-Réanimation-Urgences, CHU d’Owendo, Libreville, Gabon.

Correspondance: NZE OBIANG Pascal Christian, Service d’anesthésie-réanimation et des urgences, CHU Mère-Enfant de Libreville,
BP 7411 Libreville GABON.
Tél : 00 241 04526820
E-mail : nzepascal@gmail.com

 

Résumé

Les modifications métaboliques de la période périopératoire représentent des facteurs de décompensation de la dysautonomie cardiovasculaire diabétique. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 55 ans diabétique équilibré ayant bénéficié d’une laparotomie en urgence sous anesthésie générale, indiquée devant une occlusion intestinale. Le patient était stable en pré et en peropératoire. L’analgésie postopératoire a utilisé l’association paracétamol-tramadol. A J2 postopératoire, le patient a présenté une détresse respiratoire brutale, accompagnée de troubles du rythme supra ventriculaires et des ondes T négatives sur les dérivations latérales gauches. Il n’y avait pas de signes infectieux cliniques, biologiques ou radiographiques décelables. L’échocardiographie objectivait une hypokinésie globale avec une fraction d’éjection ventriculaire à 25%, associée à une hypertension artérielle pulmonaire à 35 mm Hg, Les cavités cardiaques étaient normales. La troponine ultra-sensible, la glycémie, les D. dimères et le taux d’hémoglobine étaient normales. Cependant, on relevait une hypokaliémie à 2,8 mEq.L-1 et une augmentation de la proBNP à 100 fois la normale. Le tableau clinique a évolué vers un choc cardiogénique fatal, malgré la réanimation cardio circulatoire entreprise immédiatement. L’hypokalémie et l’insuffisance de l’analgésie postopératoire semblent expliquer la décompensation cardiaque par dysautonomie sur un terrain microangiopathique probable. Les troubles métaboliques et la douleur doivent être systématiquement recherchés et traités durant la période périopératoire dans ce contexte.

Mots clés : Choc cardiogénique, Syndrome dysautonomique, Diabète

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MELENA REVELATEUR DE PLASMOCYTOMES GASTRO-INTESTINAUX CHEZ UNE PATIENTE AU DIAGNOSTIC RECENT DE MYELOME MULTIPLE

Marielle Igala1, Geremy Koumbadingue2, Patrice Emery Itoudi Bignoumba3, Sidonie Ogoula2, Léonie Esther Ledaga Lentombo1, Stépahanie Ntsame Ngoua1, Josaphat Iba Ba1, Jean Bruno Boguikouma1

1- Service de médecine interne, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
2-Département d’anatomie pathologie, Université des Sciences de la Santé
3- Service de Gastro-entérologie, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville

Auteur correspondant: Marielle IGALA ; marieligalase@yahoo.fr; Bp 14485 Libreville Gabon

Résumé

Le myélome multiple (MM) est une hémopathie maligne de lymphocytes B avec différenciation terminale en plasmocytes caractérisées par des lésions osseuses, une insuffisance rénale, des infections, une anémie, une hypercalcémie et un syndrome d’hyperviscosité. Les plasmocytes malins sont généralement confinés à la moelle osseuse dans le MM. Les plasmocytomes sont des proliférations plasmocytaires qui peuvent être primaires c’est à dire sans signes d’atteinte de la moelle osseuse, ou peuvent survenir en association avec un myélome multiple représentant une propagation extra-médullaire de la maladie. Nous rapportons ce cas d’anémie microcytaire comme première signe d’un myélome multiple avec atteinte du tractus gastroduodénal.

Mots clés : Plasmocytome extramédullaire, gastro-intestinal, Myélome multiple

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ERYTHEME PIGMENTE FIXE A L’ANAFRANIL®

LENGA – LOUMINGOU I.A1 LAMINI N’SOUNDHAT N E2 BILECKOT R.U3

1- Service de Dermato-vénérologie Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville 13, boulevard du Maréchal Lyautey, BP 32, République du Congo.
2- Service de Rhumatologie Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville 13, boulevard du Maréchal Lyautey, BP 32, République du Congo.
3- Service d’Immuno Rhumatologie et de Rééducation fonctionnelle Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville 13, boulevard du Maréchal Lyautey, BP 32, République du Congo.

Auteur correspondant : Lenga-Loumingou Ida Aurélie ; Dermatologue, Service de Dermatologie Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville
Maître-assistant, Faculté des Sciences de la Santé, Université Marien NGOUABI, Brazzaville Congo
EMAIL : idalengaloumingou@gmail.com

Résumé

Les toxidermies sont des effets secondaires cutanéo-muqueux et ou phanériens aux médicaments. Les manifestations cliniques des toxidermies se caractérisent par leurs polymorphismes lésionnels. Les formes anatomocliniques des toxidermies sont variées tels que les toxidermies bulleuses (Syndromes de Lyell et de Steven Johnson), les toxidermies lichénoïdes, pustuloses exanthématique aigue généralisée, Dress syndrome… L’Erythème pigmenté fixe est une des toxidermies les plus courantes. Les médicaments imputables à l’érythème pigmenté fixe sont : Les sulfamides, les antiinflammatoires non stéroïdiens, les anti épileptiques, l’Allopurinol, les céphalosporines, et plus récemment, la névirapine. L’imputabilité à l’Anafranil est exceptionnelle. Nous rapportons un érythème pigmenté fixe chez une femme de 55 ans ayant arrêté sans avis médical son traitement d’hypertension artérielle et d’hypercholestérolémie, chez qui sont apparues deux poussées d’érythème pigmenté fixe à chaque introduction d’Anafranil lors d’un traitement de lombalgies chroniques.

Mots clés : érythème pigmenté, Anafranil®, toxidermie.

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