Quel traitement de la cholécystite aigue lithiasique dans la petite enfance ?

Nguélé Ndjota1, Nkole Aboughé M2, Nyamatsiengui H3, Orendo Sossa J3, Dyatta Mayombo KC1, Owono Mbouengou JP4.

1. Service de chirurgie viscérale. Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
2. Service de chirurgie. Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori
3. Service de chirurgie. Hôpital d’Instruction des Armées d’Akanda
4. Service Chirurgie Générale et thoracique. Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba

Correspondant : Dr NGUELE-NDJOTA ; P : 10941 Libreville/ Gabon ; E.mail : nguelendjota@yahoo.fr; Tel :
00241 77359190 / 00241 62964842

 

Résumé
Introduction : la lithiase vésiculaire est moins fréquente chez l’enfant comparé à l’adulte. Dans notre pratique, le diagnostic est rarement énoncé chez le nourrisson et le petit enfant. Ainsi, nous rapportons l’observation d’une patiente de 4 ans traitée pour cholécystite aiguë lithiasique, en insistant sur le diagnostic et le traitement.
Observation : il s’agissait d’une patiente non drépanocytaire, hospitalisée pour une douleur de l’hypochondre droit fébrile évoluant depuis 5 jours. Cette douleur n’était pas typique de colique hépatique. La patiente était anictèrique, avec une défense de l’hypochondre droit. L’hypothèse d’une cholécystite alithiasique, d’un abcès hépatique était évoquée. Le bilan biologique retrouvait une hyperleucocytose à 13 000 à polynucléaires neutrophiles. A l’échographie, la vésicule avait une paroi épaissie et contenait des macrolithiases. Le diagnostic de cholécystite aiguë lithiasique était posé. Le traitement consistait en une antibiothérapie première suivie d’une cholécystectomie par voie sous costale à 6 semaines de traitement. L’enquête étiologique était sans particularité.
Les suites opératoires étaient simples. Conclusion : de diagnostic souvent fortuit, le traitement de la lithiase vésiculaire est principalement médical chez le nourrisson, mais requière une cholécystectomie devant une cholécystite aiguë ou une hémopathie.

Mots clés : lithiase, vésicule, cholécystite, enfant.

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Infection à Mycobacterium Avium Complex : un diagnostic à évoquer

Mfoumou Essono AF1, Mambila GA1, Atsame Ebang G1, Nnang Essone JF2, Kouna Ndouongo P1

¹ : Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (Gabon)
² : Centre hospitalier universitaire d’Owendo (Gabon)

Auteur correspondant : MFOUMOU ESSONO Annick Flore ; Département de Médecine Interne et Spécialités
Médicales (MISM), Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL). Téléphone : 074161915.
Annickfloremfoumou@gmail.com

 

Résumé
Introduction : en raison de la difficulté à aboutir au diagnostic précis, nous rapportons un cas d’infection opportuniste à M. avium. Les lésions faisant surtout évoquer une tuberculeuse multiviscérale.
Observation : Il s’agit d’une fièvre au long cours chez un patiente de 19 ans, porteuse d’une retrovirose à VIH detype 1. La tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne montrait une condensation nodulaire du segment apical du lobe supérieur droit et des ganglions coelio-mésentériques dont certaines étaient nécrotiques. La bronchoscopie ne retrouvait pas de lésions endoluminales. L’examen cytobactériologique des crachats était négatif. La patiente bénéficia alors d’une laparoscopie avec biopsie ganglionnaire après 3 semaines de traitement anti tuberculeux sans succès. L’analyse anatomopathologique des ganglions prélevés par laparoscopie avait conclu à un tuberculome dont la culture mycobactérienne était en faveur du Mycobacterium avium. L’évolution était favorable sous rifampicine et de la clarithromycine et l’éthambutol
Conclusion : Le diagnostic de l’infection à Mycobacterium avium reste un défi. Il faut y penser devant une immunodépression sévère à VIH et une résistance au traitement antituberculeux.

Mots clés : infection – Mycobacterium avium – Diagnostic

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