Profil du VIH du sujet âgé consultant au service d’infectiologie de Libreville

Manomba Boulingui Charleine1,2, Essoméyo Mébale Magalie1,2, Ntsame Owono Michele Marion1,2, Moutombi Ditombi Bridy3, Kouna Ndouongo Philomene2, Bouyou Akotet Marielle3

Affiliations :
1) Service d’infectiologie, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
2) Département de Médecine et Spécialités Médicales, Université des Sciences de la Santé, Gabon
3) Département des Sciences Fondamentales, Faculté de Médecine, Université des Sciences de la Santé, Gabon

Auteur correspondant: Manomba Boulingui Charleine (manomba20@gmail.com). Tel: +241 66080013

 

Résumé

Introduction : Au Gabon, les informations sur les caractéristiques de l’infection à VIH chez le sujet âgé ne sont pas disponibles. Le but de ce travail était de décrire les caractéristiques de l’infection à VIH chez les personnes âgées à l’entrée aux soins au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL).
Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude prospective et descriptive couvrant la période de janvier à novembre 2023 et menée au service d’infectiologie du CHUL. Tous les patients ayant un diagnostic récent d’infection à VIH, âgé de 50 ans au moins, sans suivis préalable, venus en consultation ou hospitalisés dans le service de janvier à décembre 2023 ont été inclus.
Résultats : Parmi les 312 nouveaux patients inclus, 175 (56,0%) ont été inclus. Leur âge médian était de 60 [55-64] ans et le sex-ratio de 0,52. La majorité (97,8 % ; n=171/175) avait moins de 71 ans. A l’entrée aux soins, la fréquence de la comorbidité HTA-diabète était de 7,4 %. Le dépistage volontaire n’était pas fréquent et 61,1 % des patients avaient une maladie opportuniste à l’entrée aux soins. Le taux médian de CD4 était de 150[79,3-235]/mm3. Plus de deux tiers des patients (n=117 ; 66,0%) étaient en immunodépression (taux de CD4 < 200/mm3) et 72% étaient anémiques.
Conclusion : La prévalence de l’infection à VIH du sujet âgé est élevée. Le recours aux soins est encore tardif le plus souvent du fait de la survenue des infections opportunistes, chez des patients en immunodépression sévère.

Mots clés : VIH, sujet âgé, infectiologie, Libreville.

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Aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques du cancer du col utérin au Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori de Libreville (Gabon)

Assoumou Obiang P1, Makoyo O1, Minkobame U1, Eya’ama R1, Ntsame E1, Mewie A1, Minto’o J1, Bang JA1, Meye J F1.

1 : Gynécologue Obstétricien ; Département de Gynécologie Obstétrique de la Faculté de Médecine de Libreville,
Université des sciences de la santé (USS) ; Libreville-Gabon.

Auteur correspondant : Assoumou Obiang Pamphile ; BP : 1421 Libreville-Gabon ; mail : assoumobiang@yahoo.
fr ; Tel : 077878440.

 

Résumé

Objectif : décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques du cancer du col de l’utérus dans notre structure de 2019 à 2022.
Patientes et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive, transversale, allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2022. Les dossiers des patientes chez qui le diagnostic anatomo-pathologique du cancer du col de l’utérus a été posé ont été inclus puis analysés.
Résultats : Un total de 43 cas de cancer du col a été colligé sur 194 cancers féminins, soit une fréquence de 22,2%. L’âge moyen des patientes était de 54ans. Le délai moyen de consultation était de 12 mois. Les femmes multipares étaient de 32 (74,4%). Les ménopausées représentaient 24 (55,8 %) cas. L’analyse histologique a révélé 38 (88,4%) carcinomes épidermoïdes et 4(9,3%) adénocarcinomes. Selon la classification de la FIGO, 21 (48,8 %) patientes étaient au stade II. Sur le plan thérapeutique, 29 (67,4%) avaient bénéficié d’une radio-chimiothérapie concomitante, 8 (18,6%) d’une chirurgie première de type Wertheim, et 6 (13,9%) d’une chimiothérapie palliative. Au bout de 2 ans de surveillance, Trois (6,9%) patientes ont présenté des récidives, 24(56%) étaient décédées et 15 (34,9%) perdues de vue. Les patientes avec un stade inferieur à IIB avaient une meilleure survie que celles qui avaient des stades plus évolués avec une différence très significative (P=0,000).
Conclusion : Le cancer du col de l’utérus touche la femme jeune. Son diagnostic est tardif et son pronostic sombre.

Mots –clés : cancer du col – fréquence élevée- diagnostic tardif- pronostic sombre

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Epidémiologie des défaillances organiques au cours de l’infection sévère à SARS Cov-2 au Service de Réanimation du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville

Ifoudji Makao A1, Essola L1, Manga Fernande1, Bitegue L1, Nzé Obiang P22, Ngomas JF1, Essono Nkou TF1, Sima Zué A1

1- Service de Réanimation du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
2- Service de Réanimation du Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant

Auteur correspondant : IFOUDJI MAKAO Arsène ; B.P : 22 28 Libreville/Gabon ; Tél : 00 (241) 62 48 44 58 ;
E-mail : ifoudjimakao@yahoo.fr

 

Résumé

Introduction : Les atteintes multiviscérales sont des complications rencontrées dans le syndrome respiratoire aigu sévère à Covid 19. Elles sont fréquentes et font la gravité de la maladie. Notre objectif était de décrire les principales défaillances organiques chez les patients COVID graves hospitalisés en réanimation au CHUL.
Patients et Méthode : étude rétrospective à visée descriptive sur une période de 12 mois. Les patients avec une infection à SARS-COV2 grave ont été inclus. Les paramètres étudiés étaient l’âge, le sexe, le délai d’admission, les comorbidités, les données cliniques, les défaillances organiques et la durée du séjour.
Résultats : 92 patients étaient colligés représentant 52,6% des admissions en réanimation pour COVID grave. L’âge moyen était de 53,8 ± 15,3 ans et le sex-ratio de 2,4. Les comorbidités retrouvées étaient l’hypertension artérielle (72%), l’obésité (55,9%) et le diabète (39,7%). Les défaillances organiques les plus fréquentes étaient respiratoire (77,2%), rénale aiguë (50%), hépatique (42,4%). On notait une association d’au moins deux atteintes dans 64,1% des cas. La durée moyenne d’hospitalisation était de 8,5 ± 5,2 jours avec des extrêmes de 2 et 37 jours. Le taux de mortalité était de 58,7%.
Conclusion : les défaillances organiques sont fréquentes et diverses au cours de l’infection sévère à SARS-CoV2. On retrouve notamment les défaillances respiratoire, rénale, hépatique et cardiovasculaire.

Mots-clés : Défaillance organique – COVID – Réanimation – Libreville

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Profil du paludisme grave aux urgences pédiatriques du Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant de Libreville

Nze Obiang PC1, Ngomas Moukady JF2, Bouraïma A1, Okoué R3, Edjo Nkilly G3, Matsanga A4, Ifoudji A2, Bitegue L2, Manga F2, Obame ER4, Essola L2, Sima Zue A2

5. Pôle enfant et Service des Urgences pédiatriques, CHU Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori, Libreville, Gabon
6. Département d’anesthésie-réanimation-urgences, CHU de Libreville, Libreville, Gabon
7. Service d’anesthésie-réanimation, Hôpital d’Instruction des Armées OBO, Libreville, Gabon
8. Département d’anesthésie-réanimation-urgences, CHU d’Owendo, Libreville, Gabon

Auteur correspondant : Nze Obiang Pascal Christian ; Tél : 00 241 74526820 ; BP : 7411 Libreville, Gabon ;
Courriel : nzepascal@gmail.com

 

Résumé
Introduction : Les formes sévères du paludisme demeurent toujours un problème de santé publique. Le but de ce travail était d’étudier le profil du paludisme grave de l’enfant en 2023.
Les aspects clinico- biologiques des manifestations du paludisme grave sont variables en fréquence selon les auteurs. Ce travail avait pour objectif de dégager le profil de ces dernières chez les enfants atteints de paludisme grave, reçus aux urgences pédiatriques du CHU Mère-Enfant de Libreville
Patients et méthode : Une étude prospective, descriptive a été menée du 1er janvier au 31 mars 2023 aux Urgences du Centre Hospitalier Universitaire Mère Enfant de Libreville. Etaient inclus les patients de 0 à 16 ans hospitalisés pour paludisme grave et ayant un consentement d’un des parents ou du tuteur légal parent. Les variables portaient sur l’épidémiologie, les critères de gravité et le devenir des patients. Les variables quantitatives ont été exprimées en moyenne ± écart type et les variables qualitatives en pourcentages.
Résultats : Cent trois enfants ont été hospitalisés aux urgences pédiatriques du CHU Mère-Enfant pour paludisme grave soit une prévalence de 12,7%. Le sex ratio était de 0,81. L’âge moyen était de 62,3 mois ± 54,1 avec des extrêmes de 6 mois et 16ans. Les enfants de 2 à 5 ans représentaient 40,8% (n=42). Les formes neurologiques concernaient 53 (51,5%) d’entre eux, l’anémie 26,2% (n=27). Par ailleurs 26 enfants (25,2%) avaient une hyperparasitémie, une hypoglycémie a été retrouvée chez 8 enfants (7,8%) et une détresse respiratoire chez trois (3%). L’hypotension artérielle et l’insuffisance rénale n’ont pas été Observées. Le pronostic immédiat a été marqué par 4 décès (3,9%), dont 3 présentaient des manifestations graves de type neurologique.
Conclusion : Les enfants de moins de 5 ans restent les plus vulnérables en ce qui concerne la survenue des accès de paludisme grave. Les formes neurologiques prédominent suivies de l’anémie sévère. La mortalité immédiate est liée aux formes neurologiques. Une sensibilisation accrue auprès des parents d’enfants sur la nécessité d’un traitement précoce de la fièvre palustre de l’enfant devrait être permanente.

Mots clés : Paludisme grave – caractérisation clinico-biologique – Urgences pédiatriques– CHU Mère Enfant –
Libreville

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Morbidité et mortalité maternelle au service de réanimation polyvalente du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo

Matsanga Arthur1, Nzé Obiang Pascal Christian2, Obame Richard1, Sagbo Ada Lesly Vanessa1, Bignoumba Elvina1, Ifoudji Makao Arsène3, Edjo Nkili Ghislain4, Okoué Raphael4, Sima Zué Adrien3

(1) Département d’anesthésie-réanimation-urgences et des spécialités médicales -CHU Owendo
(2) Service d’anesthésie-réanimation et urgences CHU Mère-Enfant Jeanne Ebori
(3) Département d’anesthésie-réanimation -CHU de Libreville
(4) Service d’anesthésie-réanimation – Hôpital d’Instruction des armées Omar Bongo Ondimba
Auteur Correspondant : Matsanga Arthur ; matsangaarthur@yahoo.com; Portable : 00241 74 35 73 43

 

Résumé

Introduction : Les complications obstétricales sont des événements susceptibles de perturber le déroulement normal de la grossesse ou de l’accouchement. L’objectif ici est d’étudier la morbi-mortalité maternelle en réanimation du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO).
Matériels et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective, descriptive et analytique qui s’est déroulée sur une période de 7 ans allant de juin 2016 à décembre 2022. Les patientes ayant séjourné en réanimation pour pathologies du péripartum ont été incluses. Le recueil des données a été réalisé à partir des dossiers médicaux.
Résultats : Au cours de cette période d’étude 179 patientes ont été incluses. L’âge moyen des patients étaient de 29,4±7,5ans. L’hypertension artérielle était retrouvée dans 7,3% des cas. La toxémie gravidique et ses complications sont les principaux motifs d’admission (75%), suivi des hémorragies obstétricales (16 ,7%). Une ventilation mécanique a été réalisée chez 12,3% des patients. L’usage d’amines vasoactives a été faite chez 21,2% des patients. Dix patientes (5,6%) étaient décédées. La durée moyenne du séjour était 3±1,5 jours. Parmi les facteurs de mauvais pronostiques, il y avait l’âge compris entre 30 et 40ans, la multiparité, le score de Glasgow, la saturation pulsée en oxygène, le diagnostic, l’oxygénothérapie, la durée d’hospitalisation et les complications telles que la CIVD, l’infection pulmonaire, l’infection urinaire.
Conclusion : La morbidité et la mortalité demeure faible en réanimation au CHUO avec un taux de décès à 5,6% des cas. La toxémie gravidique et ses complications sont les principaux motifs d’admission. Elle requière une prise en charge multidisciplinaire.

Mots clés : Obstétrique, morbidité, mortalité, réanimation

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Contrôle de la douleur par la thérapie cognitivo-gymnique du tronc chez les patients atteints de lombalgie chronique en Médecine Physique au Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo

Okome Obiang IM1,2,4, Nang Essone JF1,4, Nziengui MI2, Anyuzoghe E3, Nzighe Mba A1, Obame ER4, Missounga L2, Kouna Ndouongo P2

4. Service d’Explorations Fonctionnelles et de Médecine Physique du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, Gabon.
5. Département de Médecine Interne et des Spécialités Médicales de la Faculté de Médecine de l’Université des Sciences de la Santé de Libreville, Gabon.
6. Département d’Epidémiologie, Biostatistique et Informatique Médicale (DEBIM), Santé Publique, Médecine Légale et Médecine du Travail de l’Université des Sciences de la Santé de Libreville, Gabon.
7. Département d’Anesthésie Réanimation, Urgences et Spécialités Médicales du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, Gabon.

Auteur correspondant : Okome Obiang Ines Mariette ; E-mail : inesokome@gmail.com; Tel : +241 77057964

 

Résumé

Introduction : la perte des capacités musculaires du tronc entretien la chronicité de la douleur lombaire.
Objectif : évaluer le contrôle de la douleur par la thérapie cognitivo-gymnique du tronc chez les sujets atteints de lombalgie chronique.
Patients et méthode : il s’agissait d’une étude expérimentale, prospective et longitudinale menée sur 10 mois, du 1er janvier au 30 septembre 2023. Nous avons inclus les lombalgiques chroniques ayant donné leur consentement pour participer à l’étude. La présentation de la thérapie cognitivo-gymnique, la notification des paramètres à évaluer et l’administration d’un questionnaire sur les connaissances des mécanismes de survenue de la lombalgie, sur les attitudes de la gestion de la douleur et sur les pratiques de la gestion de la douleur (CAP) ont été faits par le Médecin Physique au cours des consultations médicales.
Résultats : Au total, 107 patients ont été recrutés. L’âge moyen était de 47,8 ±9,7 ans ; avec 70,1% de femmes. En moyenne, la douleur était cotée à 6,4 ± 1,7 avant la thérapie, puis à 0,3 ± 0,9 à 6 mois. Cette douleur était d’autant plus importante que le test de Shirado Ito était faible (p = 0,044). Un manque de souplesse des muscles lombaires était observé chez 37,4% des patients au début de l’étude. A la fin du suivi, 99,9% (n=106) des patients avaient une bonne souplesse musculaire.
Conclusion : l’éducation thérapeutique est une approche non pharmacologique multimodale qui apporte des bénéfices pouvant être satisfaisants par l’implication du patient dans sa propre prise en charge.

Mots clés : lombalgie chronique, CAP, thérapie cognitivo-gymnique, Shirado Ito, Sorensen, Owendo

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Aspects échocardiographiques chez l’enfant drépanocytaire homozygote : expérience du Centre Hospitalier Universitaire Mère – enfant Fondation Jeanne Ebori de Libreville.

Mpori JM1, Allognon MC2, Okoumandambo KL1, Mabery Grodet A1, Kinga A3, Mdili TL1, Akagha Konde CP4, Ndoume obiang F2, Yekini C2, Babongui Boussougou L2, Ayo Bivigou E2 Igala M5, Ategbo S1, Houenassi DM2

1- Service de Pédiatrie, Centre Hospitalier universitaire Mère-enfant fondation Jeanne Ebori (CHUME JE)
2- Service de cardiologie, Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL)
3- Service de Médecine, Centre Hospitalier Régional Amissa Bongo (CHRAB)
4- Département d’anesthésie-réanimation, Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO)
5- Service d’hématologie, Centre Hospitalier universitaire de Libreville (CHUL)

Auteur correspondant : MPORI Jamila Myrtille ; Cardiologue adulte et pédiatrique ; Centre hospitalier universitaire Mère-enfant fondation Jeanne EBORI ; Tél : 00241 62 77 83 65 ; mpori_jamila@yahoo.fr ; Libreville /Gabon

 

Résumé
Introduction : La drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue dans le monde. C’est la première hémoglobinopathie chronique dans notre pays et constitue un problème réel de santé publique. La mortalité est principalement due aux complications cardiaques. L’objectif de ce travail était de décrire les aspects écho cardiographiques chez les enfants drépanocytaires homozygotes SS.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et analytique qui s’est déroulée sur une période de 6 mois, allant de novembre 2022 à avril 2023. Les enfants drépanocytaires âgés de 0 à 18 ans pour lesquels le consentement éclairé des parents ou tuteurs avait été obtenu, ont été inclus ; ceux porteurs d’une cardiopathie associée ont été exclus. Un recrutement exhaustif de tous les patients répondant aux critères d’inclusion a été réalisé. Les patients retenus ont bénéficié d’un examen clinique et d’une échocardiographie doppler. Les données sociodémographiques, cliniques et échocardiographiques ont été recensés et mentionnées sur une fiche d’enquête standard pour tous les patients. Le traitement et l’analyse des données ont été réalisés grâce au Logiciel Excel 2016 et RStudio 2023.03.0. Le seuil de significativité était défini pour p<0,05.
Résultats : 116 patients ont constitués l’échantillon. 106 patients présentaient au moins une anomalie cardiaque, soit une prévalence de 91,4%. L’âge moyen était de 8,7 ± 4,6ans. Le sexe masculin prédominait avec sex ratio de 1,3. Le diagnostic de la drépanocytose était posé à 38,8% à la suite d’une infection et l’âge moyen au moment du diagnostic était de 23,6 mois. Les principales anomalies retrouvées étaient les dilatations cavitaires notamment celle de l’oreillette gauche à 90,5%, du ventricule gauche à 25,9%, du ventricule droit à 19,8% et de l’oreillette droite à 14,6%. Il n’y avait pas de dysfonction systolique ventriculaire et 4,3% de patients présentaient une hypertension pulmonaire.
Conclusion : Les complications cardiaques de la drépanocytose contribuent à élever la morbidité et de la mortalité des patients. Il est donc important de les dépister le plus tôt afin d’améliorer la survie et le pronostic des patients.

Mots clés : Drépanocytose_ échocardiographie_ enfant

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